La  Route des Rois 
Reliant la capitale Amman à la station balnéaire d’Aquaba, la route des Rois en Jordanie mène vers les plus grands sites bibliques. Route des prophètes, des pèlerins et des princes, elle fut aussi autrefois le chemin qui mena les Hébreux vers la Terre Promise.
Le barrage de Wadi Al-Mujib, inauguré en 2004
La vallée du Wadi al-Mujib, longue de 80 kilomètres, abrite un petit cours d'eau, souvent cité l'Arnon dans la Bible, qui se perd dans la mer Morte.
Kerak de Moab
La construction de cette imposante forteresse croisée commence autour de 1140, sous la direction de Payen le Bouteiller, le majordome de Foulque V d'Anjou. Les Croisés l'ont appelé le krak des Moabites ou Kerak de Moab, comme cela est indiqué dans les livres d'histoire. Le château fort se situe au sud d'un plateau rocheux. C'est un bel exemple d'architecture des Croisés, un mélange de style européen, byzantin et arabe.
La réserve de Dana
Elle est classée réserve de biosphère par l’Unesco, est à ce jour l’espace protégé le plus étendu de la Jordanie (308 km2). Des falaises de grès de la vallée du Rift jordanien aux plaines désertiques 
Qu'est-ce que la paréidolie ? 
c'est une sorte d’illusion d’optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable.  
A vous de jouer et de retrouver l'élément : un singe peut être ?
et là, une tête de mort ? 
Desert candle eremurus
Tiens un éléphant…
Et ici …une tête de gorille ! 
La Petite Pétra
La petite Petra est également connue en arabe sous le nom de Siq al-Barid, "le canyon froid", en raison de son orientation et de ses hauts murs qui empêchent la lumière du soleil de pénétrer à fond. Il s’agit d’un site archéologique situé au nord de Petra et de la ville de Wadi Musa dans le gouvernorat de Ma'an en Jordanie. 
Comme Petra, il s’agit d’un site nabatéen et, comme son nom l’indique, il est beaucoup plus petit que Petra; Cependant, il est rempli de tombes, de temples, de triclinium ou de salle à manger, de maisons, de canaux d’eau et de citernes creusées dans les murs des canyons de grès.
Little Petra fait partie du parc archéologique de Petra, bien que accessible séparément et incluse dans l'inscription de Petra en tant que site du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Wadi Musa
 Pétra
Sculptée à-même la roche rouge et vibrante des falaises, la cité jordanienne de Pétra a échappé au regard du monde occidental pendant des centaines d'années. Située au milieu des montagnes du désert, dans l'actuel sud-ouest du Royaume hachémite de Jordanie, Pétra était autrefois une ville prospère, capitale de l'empire nabatéen entre 400 et 106 av. J.-C.  Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985, le lieu a été notamment popularisé en 1989 par le film Indiana Jones et la Dernière Croisade. Le Trésor" est l'un des points forts des visites touristiques qui se comptent par dizaines de milliers.

Al Khazhneh est au sens propre comme au figuré le véritable Trésor de Pétra. Khazhneh en arabe signifie trésor, d’où son petit nom en français. Cette façade taillée dans le grès est devenue l’emblème du lieu et à certains égards le joyau de la Jordanie. Pour la petite histoire, cette façade s’appelle le Trésor, car les Bédouins pensaient qu’une urne située dans la partie supérieure du monument contenait un trésor. Même s’ils se sont de toute évidence fourvoyés, le nom, lui, est resté.
Pétra a abrité à son apogée, vers l'an 50, jusqu'à 25 000 habitants.
A Pétra, la richesse d'une partie de la population nabatéenne se retrouve affichée ostensiblement sur les à-pics rocheux sous la forme de façades immenses, pouvant atteindre les 50 mètres de hauteur et 40 mètres de largeur, creusées dans la roche de grès. Tombeaux, temples… les plus grands sont vus de la ville. Certains n'hésitent pas à faire creuser non pas une mais les quatre faces d'immenses blocs de pierres. Une entreprise très coûteuse. 
Pétra compte environ 3 000 monuments rupestres, parmi lesquels on retrouve plus de 600 tombeaux. 
De prime abord, Pétra n'a rien d'un site accueillant. Caché au milieu des montagnes dans un environnement assez hostile, la cité offre quand même un avantage important pour l'époque : "Pétra est un site qui est dans une cuvette, dans un amphithéâtre naturel qui est naturellement protégé. Quiconque aurait voulu attaquer Pétra aurait dû d'abord traverser les montagnes", précise Laïla Nehmé.
Cette cuvette facilite également la récupération d'une grande partie de l'eau de pluie. Même si les précipitations sont rares, elles se concentrent sur une période allant de novembre à avril et peuvent être violentes. La roche peu perméable et le ruissellement permettent justement, par un ingénieux système, de capter et stocker l'eau de pluie. Cette dernière est récupérée grâce à un système de canalisations creusées dans la roche qui alimentent des centaines de citernes et bassins. 
Les wadis environnants couvrent également une grande partie des besoins de Pétra en eau. Là encore grâce à d'ingénieux systèmes qui permettent d'acheminer l'eau, malgré la topographie, et de la stocker. Au fil de leurs recherches, les archéologues ont retrouvé des traces de cette ingénierie qui a permis à Pétra de cultiver en plein désert des céréales, des fruits, et même du coton, dont la présence dans cette région étonne car elle nécessite beaucoup d'eau.
Pétra a abrité à son apogée, vers l'an 50, jusqu'à 25 000 habitants.
Le Wadi Rum 
Wadi Ramm (en arabe : وادي رم) est un paysage désertique comportant des canyons, des arches naturelles, des falaises et des grottes, situé au sud de l'Arabah en Jordanie. Il a été inscrit au Patrimoine mondial en 2011 en tant que bien mixte naturel et culturel. Le site est aussi appelé Iram dans les textes nabatéens1.
La mer Morte 

Elle est sans nul doute l’une des étendues d’eau les plus connues de Jordanie. Contrairement à ce que son nom laisse supposer, il ne s’agit pas d’une mer à proprement parler, mais plutôt d’un lac sans exutoire. Elle est située dans la vallée du Jourdain et borde non seulement la Jordanie, mais aussi Israël et la Cisjordanie. La mer de Loth, ou mer de Sel, comme on l’appelle aussi parfois, est connue pour sa teneur particulièrement élevée en sels minéraux et pour sa situation géographique unique au monde. Il s’agit en effet du point le plus bas de la surface de la Terre accessible aux voyageurs.
Avec une salinité de plus de 30 %, la mer Morte ne confère pas à la faune et à la flore un environnement hospitalier, mais elle invite à la baignade pour une expérience pour le moins inoubliable. Laissez-vous porter à la surface de l’eau sans le moindre effort : la densité de l’eau due à la forte concentration en sel exerce en effet une poussée d’Archimède qui donne l’impression de flotter. 
Au total, la mer Morte couvre une superficie d’environ 900 m2 et s’étend en moyenne sur 90 kilomètres de long pour environ 17 kilomètres de large. Le Jourdain constitue son principal affluent, mais il y en a d’autres. La mer Morte se situe aujourd’hui à environ 420 mètres sous le niveau de la mer. Sa partie nord atteignant jusqu’à 400 mètres de profondeur, son fond se trouve donc même à cet endroit à plus de 800 mètres au-dessous du niveau de la mer. La partie sud, elle, n’atteint que 5 à 10 mètres de profondeur.
Jerash

Gérasa a été fondée à la fin du IVe siècle av. J.-C., sur une implantation ancienne. Selon ses habitants, la ville aurait été fondée par Alexandre le Grand en faveur de vétérans de son armée, sous la direction de Perdiccas. Cette prétention s'est exprimée tardivement sous la forme d'une monnaie frappée pendant le règne de Caracalla au nom « d'Alexandre de Macédoine, fondateur de Gérasa ». Néanmoins la cité n'a pris son essor qu'au IIe siècle av. J.-C., les fouilles n'ayant pas permis de trouver les traces d'un établissement antérieur.
La ville fit partie de la Décapole. Elle fut conquise en 84 av. J.-C.4 par Alexandre Jannée qui y est mort en 76 av. J.-C. pendant le siège d'une forteresse voisine, Régaba. Elle est prise par le Nabatéen Arétas III en 73 av. J.-C., et enfin par les Romains (Pompée) en 63 av. J.-C. Ces derniers en firent une ville opulente : Gérasa reçut même la visite de l'empereur Hadrien en 129.
Gérasa devient siège d'un évêché au IVe siècle. Elle est ensuite pillée par les Perses en 614, puis les Arabes en 635. Elle subit ensuite plusieurs tremblements de terre, dont le plus dévastateur fut probablement celui de 747-748, qui affecta violemment de nombreuses autres villes de la région. Le coup de grâce lui fut donné par les affrontements entre musulmans et croisés lors des croisades, où le temple d'Artémis fut transformé en forteresse par les Arabes.

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